Quand la maladie vous terrasse...
Lorsque les premières difficultés liées à mon état de santé ont commencés à envahir mon quotidien, j’ai cru que je n’arriverais jamais à m’y habituer.
Au début, j’avais de plus en plus de peine à rouler en vélo. Plus de force...
alors j'ai marché.
Ensuite, marcher a été de plus en plus difficile...
alors j’ai pleurniché et je n’ai plus voulu bouger.
Puis mes mains, si habiles se sont raidies ...
alors je n’ai plus dessiné.
De raides, elles sont devenues de plus en plus douloureuses...
alors j’ai posé mon crochet, puis mes aiguilles à broderie.
Ensuite ma mémoire a commencé à se montrer défaillante et mes capacités intellectuelles ont fait défaut...
alors je n’ai plus pu travailler.
J’ai laissé la maladie prendre le dessus et j’ai cru que je n’aurais plus rien d’autre à faire que subir et supporter.
J’ai essayé toutes sortes de « thérapies », toutes sortes de médicaments, sans grands résultats...
alors je me suis résignée.